Enquête 

Ecureuil roux

L’Écureuil roux (Sciurus vulgaris) fait partie de notre patrimoine naturel, mais comment se portent ses populations aujourd’hui ? Plus de dix ans après la dernière grande enquête sur son état et sa répartition dans le Nord et le Pas-de-Calais, il est temps de mettre à jour nos connaissances ! Portée par Eden 62 et le Groupe ornithologique et naturaliste (GON), cette nouvelle enquête participative s’inscrit dans le cadre du projet Interreg Cap Biodiversité, qui vise à mieux connaître, aimer et protéger la faune et la flore de notre territoire.

Sciurus vulgaris

350g

20 – 25cm

15 – 20cm, ma queue est presque aussi grande que moi !

4 – 6 ans (10 en captivité)

graines, de baies, de germes, de feuilles et de fleurs et parfois d’insectes ou de larves

Dépend de la région. Gris, brun, dans le nord de la France roux.

Europe, Russie et pays limitrophes

À l’affût du petit funambule !

Avez-vous déjà croisé un éclair roux bondissant de branche en branche, la queue en panache et les yeux vifs d’espièglerie ? L’écureuil roux, ce discret acrobate de nos bois et jardins, se cache parfois en pleine lumière. Chaque observation compte !

Notez-le, photographiez-le, partagez votre rencontre.

Chaque signalement aide à mieux comprendre sa présence et suivre l’évolution de ses populations.

Consultez les données

D’où viennent les observations ?

Où l’écureuil est-il le plus actif ?

Découvrez en un coup d’œil la carte des signalements et partez sur les traces de ce discret habitant de nos forêts et jardins.

Mon mode de vie – L’acrobate des forêts et jardins

J’aime les forêts de feuillus et de résineux, mais aussi les parcs et jardins où je trouve refuge. Diurne et infatigable, je passe mes journées à bondir de branche en branche, la queue en balancier, en quête de nourriture. Graines, fruits et parfois même quelques œufs oubliés sont à mon menu.

Je cache mes trouvailles un peu partout, mais ma mémoire me joue parfois des tours… Heureusement ! Ces graines oubliées germent et aident la forêt à se régénérer. Un vrai coup de pouce pour la nature !

Pour dormir, je choisis des cavités dans les arbres ou des nids douillets que j’aménage avec des branchages et de la mousse. Prévoyant, je peux en avoir jusqu’à 12 en seulement 6 mois !

La saison des amours – Une danse dans les arbres

À la fin de l’hiver et au printemps, place à la séduction ! Monsieur me courtise dans une course-poursuite effrénée à travers les cimes. Après l’accouplement, je donne naissance à 2 à 6 petits après 38 à 40 jours de gestation.

Seule pour élever mes bébés, je veille sur eux jusqu’à ce qu’ils ouvrent les yeux à un mois et quittent le nid vers 8 semaines. Si les conditions sont bonnes, une deuxième portée peut voir le jour en août.

Un fin stratège pour survivre

Construire un nid, oui, mais pas n’importe où ! En forêt de chênes et de charmes, j’opte pour un Charme, dont l’écorce lisse empêche la Martre de grimper. Trop lourde pour suivre mes acrobaties, elle reste à distance !

À proximité, un Chêne me sert de tremplin : son écorce rugueuse m’offre une prise idéale pour bondir et rejoindre mon nid en toute sécurité. Ingénieux, non ?

Cap Biodiversité : Connaître, Aimer, Protéger

La faune et la flore ne s’arrêtent pas aux frontières, alors pourquoi nos actions le feraient-elles ? Cap Biodiversité, financé par l’Union européenne, réunit 127 communes en France et en Belgique autour d’un objectif commun : mieux connaître, aimer et protéger la biodiversité.

Dans les vallées de la Scarpe et de l’Escaut, entre forêts, rivières et plaines, nous menons des inventaires naturalistes, des sorties nature gratuites et des actions pour préserver les espèces locales. Habitants, associations et experts travaillent main dans la main pour collecter et partager les connaissances, afin d’agir ensemble pour un territoire vivant.

Ensemble, donnons un cap à la biodiversité !